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17 octobre 2020

Stop aux renoncements et aux lâchetés

 

 

Deux questions se posent à nous suite au crime odieux de Conflans-Sainte-Honorine. Cet acte inimaginable il y a quelques années est devenu une réalité le vendredi 16 octobre 2020.

Comment en est-on arrivé là ?

C’est une suite de renoncements, de lâchetés, voire même de calculs politiques pour certains. Ne nous y trompons pas : la décapitation d’un enseignant, de notre collègue, qui a fait son travail n’est pas seulement un acte isolé. C’est le point culminant d’une réalité.

L’islamisme radical (appelons un chat un chat) donne des coups de boutoir à notre Ecole Républicaine depuis des années. Sous couvert de bienveillance, nos responsables ont laissé faire. L’Ecole qui se devait d’être un sanctuaire de neutralité religieuse et politique est devenue une passoire de la Laïcité.

Du voile aux repas « régime religieux » en passant par les difficultés à aborder l’enseignement de la reproduction ou de la préhistoire, petit à petit, notre belle et grande institution s’est diminuée et a baissé sa vigilance. Bien évidemment, d’autres idéologies ont essayé ou essayent d’attaquer nos valeurs républicaines par le biais de l’Ecole, mais c’est bel et bien l’islamisme radical qui est le fer de lance de ces attaques.

Dire cela n’est en rien « raciste » ou « anti-musulman ». Ne nous laissons pas entraîner vers cette pente savonneuse et nauséabonde. Cela a trop souvent été le facile prétexte à ne rien faire. Le problème est identifié. Les solutions ne sont pas si difficiles que cela à trouver.

 

Que faire alors ?

« Des solutions simples » ne veut pas dire « des solutions faciles à appliquer ».

Notre société, nos dirigeants, doivent reprendre les choses en main et avoir du courage. Des beaux et grands discours, nous en entendons depuis des années sans que rien ne change. Pire, la situation se détériore petit à petit.

Stop aux petits renoncements, stop à la lâcheté, soyons fiers de notre Ecole et de nos valeurs. Notre hiérarchie doit soutenir les enseignants dès la plus petite attaque envers la Laïcité, doit protéger les enseignants de toute pression extérieure. Il y a des règles, appliquons-les et arrêtons de les adapter. Soyons fiers, soyons forts, c’est à ce prix que nous pourrons mener cette guerre invisible que nous livre l’obscurantisme.

 

L’obscurantisme ne doit pas passer. Il en va de notre vie, de la vie de nos enfants.

Matthieu Verdier

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