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Actualités départementales

Menace de mort à Vias : scandale judiciaire !

1er juin 2016

C'est officiel : les menaces de mort envers un enseignant ne sont pas condamnées par la justice.

Rappel des faits : au mois de septembre 2015, une enseignante de l'école de Vias a reçu une gifle d'une mère d'élève au milieu de la cour de récréation. La famille incriminée a été déplacée scolairement dans un village voisin. Le procès n'a toujours pas eu lieu à ce jour. En novembre 2015, une autre enseignante de cette école a été menacée de mort avec geste à l'appui par un parent d'élève : "La prochaine fois, ça sera pas une gifle, ça sera une balle dans la tête ! Je vais te tuer ! Je vais te tuer ! Je vais te tuer !" L'enseignante, traumatisée, a déposé plainte. Le SNE34 est intervenu lors de ces deux faits de violence afin de soutenir et conseiller les collègues très affectés par cette situation.

Aujourd'hui, nous apprenons avec stupéfaction que la Justice a décidé de classer sans suite l'affaire des menaces de mort, avec un simple rappel à la Loi. Le SNE34 déplore et condamne cette décision. Cela laisse à penser que la Justice est bienveillante envers les agresseurs d'enseignants.

Il n'en est pas de même pour toutes les catégories professionnelles. En janvier 2016, dans l'Hérault, une personne a été condamnée à 7 mois de prison avec sursis, 175 heures de Travaux d'Intérêt Général et 1300€ d'amende pour avoir insulté des agents de police. La procédure dans ce cas n'avait duré que 2 mois.

Le SNE34 ne veut pas d'une école où la victime doit se cacher et avoir peur. L'enseignante menacée n'a toujours pas repris ses fonctions. La famille de l'agresseur, elle, est toujours scolarisée dans l'école. Le SNE34 a proposé aux écoles du département un exemple d'affichage rappelant le code pénal (article 433-5) : l'outrage adressé à une personne chargée de service public est puni de 6 mois d'emprisonnement et de 7500€ d'amende. Que la justice applique donc la Loi !

Le SNE34 ne compte pas en rester là : nous interpellerons prochainement Madame la Ministre afin de lui demander de prendre ses responsabilités.

Le SNE34 défendra toujours les enseignants victimes d'agression. Pouvoir travailler dans la sérénité et la sécurité est un droit indiscutable.

Article Midi Libre du 3 juin 2016 :

SNE34 Vias
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