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Actualités départementales

Retour à 4 jours en 2018 : mode d'emploi

30 septembre 2017

La semaine de 4 jours est une revendication du SNE sur laquelle notre syndicat n’a jamais transigé. Après des années d'omerta imposée par les bien pensants, notre ministère nous a entendus et en a permis le retour.

L’Association des Maires de France a rappelé que 70% des communes comptaient sur le fonds d’aide (143€/élève) pour maintenir leur PEDT, la fin de cette manne est annoncée pour 2019. A la question "Souhaiteriez-vous revenir à la semaine de 4 jours ?", plus de 80 % des parents ont répondu OUI dans les communes revenues aux 4 jours dès septembre 2017. Vous qui sentez déjà le poids d’une semaine sans pause, vous qui savez combien elle pèse aussi sur vos élèves, ne perdez pas de temps. L’initiative VOUS appartient désormais.

1/ mettre à l'ordre du jour du premier conseil d'école le vote pour un retour à la semaine de 4 jours

Les budgets des collectivités locales seront votés pour décembre 2017, les contraintes financières arbitrées. Les contrats passés avec les compagnies de transports scolaires peuvent être un frein au retour aux 4 jours. N’attendez donc pas les conseils d’école de 2018 pour vous prononcer. Si vous proposez que soit mise au vote la répartition horaire – et donc le retour à la semaine de 4 jours – vous serez majoritaires. Une voix par enseignant. Une voix pour le directeur/la directrice. Une voix pour un des membres du RASED. Participe également au vote un représentant de la municipalité, le DDEN, un parent délégué par classe (pas les suppléants). Vous pouvez donc l’emporter et ceci, conformément aux articles D 411-1 à 4 du Code de l’Éducation. Le vote peut se faire à main levée ou à bulletins secrets.

Nous vous rappelons que seul le directeur peut convoquer le conseil d'école, soit de son propre chef, soit à la demande du maire, soit à la demande d'au moins la moitié de ses membres titulaires. Le conseil d'école extraordinaire est également possible : la moitié au moins des membres du conseil peut en demander une réunion à titre exceptionnel.

Ne vous laissez pas intimider par qui que ce soit, vous êtes dans votre droit. Faîtes-nous remonter toute irrégularité, nous vous soutiendrons.

 

2/ modifier les horaires de l'école si nécessaire en pensant aux APC, au ramassage scolaire, aux NAPS/TAP le mercredi

En revenant aux 4 jours, certains établissements ont opté pour des matinées de 3h30, les matinées étant plus propices aux apprentissages. Méfiez-vous cependant du raccourcissement de la pause méridienne : cela vous empêcherait de faire les APC (1h30 de pause minimum requise), les repoussant en fin de journée. Une commune s'est vu refuser le passage aux 4 jours car les APC après 16h30 ne permettaient plus à certains élèves de prendre le bus. Et s’il doit y avoir NAPS ou TAP en 2018, que ce soit pour leur qualité exceptionnelle ou pour continuer à bénéficier de l'aide financière, qu’ils se déroulent le mercredi ! Cela existe désormais.

3/ sonder tous les parents de l'établissement scolaire

Les parents sont mécontents, la vie de famille en a pris un coup (et surtout un coût) depuis le mercredi travaillé. Ils sont les électeurs, les usagers d'une décision qui appartient désormais en partie aux élus. A eux de se faire entendre ! De prévenir la presse locale ! De faire pression. Certains parents de communes ayant refusé de franchir le cap en sont à boycotter le mercredi matin : Cinq jours non stop d'école c'est trop long !

Les parents élus sont en droit de consulter tous les parents de l'école, même si la mairie s'y refuse. Les empêcher de s'exprimer serait un déni de démocratie.

Ce n’est sans doute pas par hasard si dans les départements où le SNE est le plus implanté le taux de retour aux 4 jours est le plus élevé : 86 % dans l'académie de Nice, 80% des communes du nord et 78% de celles du Pas de Calais, 53% dans l'académie de Montpellier. Ce n'est plus 1/3 mais 43 % des communes qui ont franchi le cap à la rentrée. Ne restez pas en reste. Agissez et contactez le SNE pour vous aider à franchir les derniers obstacles.

Pour rappel, la quasi-totalité des syndicats enseignants s’était opposée en 2010 à la semaine de 4 jours lors de l’appel de Bobigny (lire ici…) (voir liste des signataires en fin de page 8).

 

Le SNE a soutenu quasi seul pendant toutes ces années la voix des enseignants.

Pensez-y lors des élections professionnelles de 2018.

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