Le courrier de Madame le Recteur reçu le 18 octobre dans les écoles nous demande d'organiser un rassemblement d'élèves derrière une banderole le 9 novembre, à l'occasion de la journée nationale contre le harcèlement.

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On nous précise les modalités : lors de la récréation du matin, dans la cour, avec les élèves, personnels, parents et partenaires associatifs, photo à renvoyer immédiatement par mail, avant la fin de la matinée. Le but : la conception d'une affiche académique.

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Passons sur les difficultés techniques : encore faut-il avoir le matériel nécessaire (ce qui est loin d'être le cas dans toutes les écoles). Si le directeur n'est pas déchargé ce jour là, qui se chargera de l'envoi de la photo dans les délais impartis ?

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Passons sur le coût de fabrication et d'envoi des banderoles (de 2 m, nous précise-t-on) dans toutes les écoles. Coût indécent en cette période d'économies (suppression des aides à la direction, report d'un an du PPCR, gel du point d'indice, rétablissement du jour de carence...).

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Le plus important est ailleurs : ET NOS ELEVES ??

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Qu'auront-ils appris de ce rassemblement ? Le SNE34, syndicat pragmatique, aurait souhaité que le rectorat nous transmette des activités clés en main à mener avec nos classes. Faire poser des élèves derrière une banderole sans apport pédagogique, cela n'a pas de sens. C'est de l'instrumentalisation.

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Le SNE34 condamne ce procédé et le dira à monsieur le DASEN lors de la prochaine CAPD (le 9 novembre, justement !).

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Le SNE34 vous invite donc à ne participer à cette action que dans le cas d'un projet déjà construit autour de cette problématique dans votre établissement.

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