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Actualités départementales

19 octobre 2018

CAPD du 16 octobre 2018
Déclaration liminaire du SNE34

 

Monsieur le Directeur Académique, mesdames, messieurs,

Le Syndicat National des Écoles tient à vous souhaiter la bienvenue dans notre beau département. Nous espérons que nous pourrons travailler en toute confiance avec vous et dans la sérénité. Vous verrez que le SNE est un syndicat de dialogue et de propositions. En revanche, vous remarquerez également que le SNE est intransigeant quand il estime que les droits des collègues sont bafoués.

Les évaluations CP-CE1 ont créé un grand débat au sein des écoles du département. Le SNE n'est pas contre le principe des évaluations nationales mais déplore la précipitation de leur mise en œuvre. Des évaluations, oui, mais pas n'importe lesquelles ni à n'importe quelles conditions. Les enseignants ont eu le sentiment d'être considérés comme de simples exécutants. Le SNE a réussi à arracher au ministre 5h de compensation pour faire la saisie. Ces 5h étaient plutôt bien calibrées, si l'outil de saisie fonctionnait correctement. Hélas, comme c'est trop souvent le cas dans l’Éducation nationale, l'outil informatique a été sous-dimensionné et était quasi inutilisable aux heures de pointe.

La médecine professionnelle est encore et toujours squelettique dans notre département. Ceci est inacceptable et nous vous demandons avec insistance, Monsieur le Directeur Académique, que vous preniez en main ce problème majeur.

La situation des directeurs d'écoles reste préoccupante : manque de reconnaissance, charges et responsabilités de plus en plus importantes, tensions avec les parents, etc... La disparition, dans notre département, des aides à la direction a précipité le désarroi des directeurs d'écoles. Nous vous enjoignons à regarder de près cette problématique.

L'offre de formation des enseignants, dans l'Hérault, est bien pauvre : formations à publics ciblés ou désignés, manque de remplaçants pour les formations, pas de choix dans les animations pédagogiques... À quand une formation de qualité et de quantité dans l’Éducation nationale ?

Je vous remercie de votre attention.

Matthieu Verdier

Secrétaire départemental du SNE34

Compte-rendu de la CAPD
1. Réaction du nouveau DASEN

 

Le nouveau DASEN, M. MAUNY, explique être pour le dialogue social, mais en aucun cas pour la co-gestion. Il a remarqué, entre autres choses, à l'occasion des problèmes dus à la situation climatique, que la communication interne dans notre académie était à revoir.

2. Volet départemental du plan académique de formation

 

Monsieur l'IENA explique aux organisations syndicales que le plan académique de formation est établi en essayant de trouver un juste équilibre entre trois points : l'offre possible, les demandes des personnels, les besoins (priorités définies par l’Éducation nationale). Il admet que le point des besoins est prépondérant dans cet équilibre.

Quelques chiffres :

- 395 candidatures sur 13 dispositifs ;

- 8 750 "journées-stagiaires" prévues dont 4 475 journées remplacées ;

- 2 750 journées de formations statutaires (directeurs, conseillers pédagogiques...) dont 1 750 remplacées ;

- 2 250 journées de formation de formateurs dont 55 remplacées ;

- 725 journées de formation "priorité nationale", toutes remplacées ;

- 1 035 journées de formation de circonscription, toutes remplacées ;

- 880 journées de formation "missions départementales", toutes remplacées ;

- 1 100 journées de formation ASH, ... , dont 210 remplacées.

L'avis du SNE34 : Nous remarquons que sur l'offre totale de formation proposée, seulement 11% sont à candidature individuelle. C'est trop peu.

Monsieur l'IA-DASEN explique que la formation doit avoir des effets positifs sur les élèves, que les résultats des élèves ne sont pas satisfaisants compte-tenu de l'investissement élevé des personnels. Il préfère donc l'entrée collective à l'entrée individuelle et considère la formation comme un outil de pilotage de son académie.

Questions diverses

1. Quelle est votre position concernant les élèves qui se présentent en retard à l'école ? Depuis cette rentrée 2018, il n'y a plus d'aides à la direction dans les écoles. Les enseignants doivent-ils laisser leur classe sans surveillance le temps d'aller ouvrir la porte ? Les écoles peuvent-elles mettre un affichage et préciser dans leur règlement intérieur que l'ouverture ne pourra se faire que lors des temps d'accueil et de récréation ? Dans certains départements, cette mesure a été ajoutée au règlement type départemental.

 

Réponse de l'administration : Monsieur l'IA-DASEN ne souhaite pas qu'un affichage soit apposé devant l'école ou qu'un changement du règlement intérieur intervienne. Il entend la difficulté mais veut privilégier le lien avec les parents. Il ne souhaite en aucun cas qu'un élève puisse se retrouver dehors seul.

Monsieur l'IA-DASEN répond OUI à la question "les enseignants doivent-ils laisser leur classe sans surveillance le temps d'aller ouvrir la porte ?". Pour lui, si il y a nécessité, on peut donc laisser des élèves sans surveillance. Il souhaite qu'un travail sur l'autonomie des élèves soit mené dans les écoles.

Avis du SNE34 : Nous prenons acte de cette décision, que nous trouvons néanmoins périlleuse. Quelle responsabilité sera engagée en cas d'accident des élèves laissés sans surveillance ? N'hésitez pas à nous faire remonter toute difficulté.

2. Quel est le nombre de recours quant aux avis formulés suite aux rendez-vous de carrière ? Quel est le nombre de recours quant aux avis formulés sans rendez-vous de carrière pour la campagne 2018 d'accès à la hors-classe ? Comment sont traités ces recours ?

Réponse de l'administration : A ce jour, 3 recours ont été formulés suite aux rendez-vous de carrière, 10 recours ont été formulés sans rendez-vous de carrière. Monsieur l'IA-DASEN explique que la procédure de recours sans rendez-vous de carrière n'existe pas et que les demandes n'auront donc pas de réponse.

Avis du SNE34 : Nous sommes tout à fait conscients qu'un recours formel pour les collègues qui n'ont pas eu de rendez-vous de carrière n'existe pas à cette date. Néanmoins, rien n'empêche les enseignants de faire une demande gracieuse de révision d'avis. Dans tous les cas, cela révèle le mécontentement de beaucoup de collègues. Nous sommes très étonnés du petit nombre de recours compte-tenu des très nombreux contacts que nous avons eu avec des collègues insatisfaits.

 

3. Nous demandons un GT en amont du prochain « amphi-garnison » afin que les organisations syndicales soient associées aux règles de fonctionnement de celui-ci ainsi qu'à celles des affectations post « amphi-garnison ».

Réponse de l'administration : Monsieur l'IA-DASEN n'est pas opposé à ce que groupe de travail soit organisé.

Avis du SNE34 : Nous prenons acte de la décision et nous en sommes satisfaits.

 

4. Des collègues, pour certains T1, ont été affectés à titre provisoire sur des dispositifs dédoublés après le mouvement sans appel à candidature. Bénéficieront-ils d'une priorité lors du mouvement 2019 sur ces postes ?

Réponse de l'administration : Monsieur l'IA-DASEN dit que cette question sera discutée en groupe de travail "circulaire mouvement".

Avis du SNE34 : Nous prenons acte de la décision et nous en sommes satisfaits.

 

5. Quand le nouveau document PPMS doit-il arriver dans les écoles ?

Réponse de l'administration : Le document est arrivé le 8 octobre dans les écoles.

Avis du SNE34 : Les questions du SNE34 ont été rédigées avant l'arrivée du document. D'après les premiers retours que nous en avons, le document est très lourd. Nous serons attentifs à cette question.

 

6. Quel est le calendrier concernant la nouvelle carte de l'éducation prioritaire, qui devait être redéfinie au cours de l'année 2018 ?

Réponse de l'administration : Rien n'est encore acté. Monsieur l'IA-DASEN explique qu'il aura un regard particulier pour les écoles hors-REP dites en difficulté.

Avis du SNE34 : La nouvelle carte de l'éducation prioritaire, d'abord envisagée pour la rentrée 2019, semble devoir attendre la rentrée 2020. Nous souhaitons que la nouvelle carte de l'Education prioritaire parte cette fois-ci des écoles en difficulté et non des collèges de secteur comme c'est le cas actuellement.

 

7. Nous n'avons toujours aucune information concernant l'accompagnement éducatif. Pouvez-vous nous dire le nombre d'heures qui va être alloué cette année ? Quand le dispositif pourra-t-il être mis en place ?

Réponse de l'administration : L'accompagnement éducatif aura bien lieu. Certains arbitrages sont en cours. L'administration ne souhaite pas communiquer sur les chiffres. L'accompagnement éducatif devrait commencer mi-novembre.

Avis du SNE34 : Comme c'était déjà le cas l'année dernière, il est navrant de voir que l'accompagnement éducatif commence deux mois et demi après la rentrée à cause de difficultés de gestion. Nous craignons une grosse baisse de dotation qui se traduira par de nombreuses heures d'accompagnement éducatif en moins dans les écoles, au détriment des élèves ainsi que des enseignants qui souhaitent faire des heures supplémentaires.

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