Le SNE  et le SNALC ont été reçus au Ministère le mercredi 7 septembre dans le cadre du protocole de simplification des tâches du directeur qui rappelons-le, a été annoncé fin 2014…

 

Même si l’ordre du jour était l’évolution de la plateforme Base Eleves (BE1d), les nouvelles mesures de sécurité très médiatisées au moment de la rentrée scolaire ont rapidement été au cœur des discussions avec les organisations syndicales : à l’accumulation des tâches supplémentaires liées à la sécurisation des espaces et des élèves, vient s’ajouter une réelle anxiété des directeurs sur le terrain, qui s’inquiètent légitimement de leur responsabilité avec cette nouvelle circulaire du 29 juillet.

 

Notamment :

 -  Choix de l’évacuation ou confinement lors  des procédures d’exercices PPMS : le choix est souvent cornélien…Ne risque-t-on pas leur reprocher d’avoir fait pris la mauvaise décision en cas de problème ?

-  Confusion liée au fameux numéro de portable, où l’on voit se réduire encore plus la sphère privée, mais qui surtout montre une parfaite méconnaissance du terrain de la part de nos dirigeants : en effet, comment un directeur chargé de classe peut-il avoir l’oreille ou l’œil rivés sur son portable pendant les cours ?

 

Suite à une question du SNE et du SNALC, le secrétaire Général Frédéric Guin a expliqué que les directeurs ne devraient pas être tenus pour responsables en cas de problème de type intrusion/attentat.

 

Le SNE demande une réponse officielle du Ministère, claire et écrite : les directeurs ne peuvent pas continuer à exercer leur métier avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête, ils ont déjà beaucoup de difficultés à remplir leurs nombreuses missions.

 

La simplification des tâches commence par la clarification des responsabilités de chacun.

 

Ensuite, on pourra discuter des contenus.

 

NB : Attention ! Le numéro de portable demandé aux directeurs doit servir exclusivement à la sécurité attentat. Or plusieurs IEN sortent de ce cadre pour des contacts administratifs. N'hésitez pas à signaler tout abus à vos représentants syndicaux.