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Actualités nationales

Réforme des rythmes scolaires :
l'heure du bilan

2 février 2017

Auditionnés le mercredi 1er février par la Commission de la Culture, de l'Education et de la Communication du Sénat, le SNE-FGAF et le SNALC-FGAF n’ont pas manqué d’apporter la preuve de la catastrophe sur le terrain.

Forte des 70 000 signatures de la pétition de 2013, des 23 000 retours sur notre enquête, la voix des collègues a été entendue. Les masques sont tombés : les autres organisations syndicales interrogées (SE-unsa, SNUipp, Sgen) se sont positionnées en soutien aux quatre jours et demi avec plus ou moins de conviction et une liste de demandes en temps, en moyens, en concertations, en évaluations, en réflexions et autres comités d’experts…. 

 

Inutile de revenir sur les conséquences que le SNE a listées depuis longtemps, vous les connaissez :

Journée de l’enfant toujours aussi longue, fatigue accrue surtout en maternelle, difficulté de croiser les parents à l’heure de sortie, TAP indigents voire insécurisants, entrisme des mairies, coût pour les familles et les municipalités, inégalité territoriale, perte de repères des élèves, bénéfices pour les apprentissages introuvables, mais surtout perte de pouvoir d’achat des collègues (frais de garde, déplacements) et  détérioration des conditions de travail des collègues avec des semaines non stop… ! (Ces deux derniers arguments ayant également été relevés par la CGT)

Le SNE a demandé que le débat sorte du cénacle pour concerner l’ensemble des Français et attend des candidats à la présidentielle qu’ils s’engagent. Il a remis aux sénateurs le livre programme de la CSEN (Permettre à tous de réussir) qui demande entre autres le retour à la semaine de 4 jours pour les écoles qui le souhaitent.

Ne tournons pas autour du pot : si vous voulez peser demain sur les décisions qui vous concernent, seul le SNE est en capacité de vous défendre : constant depuis 2009 sous la droite comme sous la gauche, il n’a pas varié et ne variera pas. Privilège de l’indépendance totale et de l’apolitisme assumé.

Pierre Favre,

Président du SNE

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